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Upside Down

31 octobre 2006

Trust me

Tu te dévoiles. J'en apprend peu à peu sur Toi et ma joie n'en fait qu'augmenter.

J'ai rarement été proche de quelqu'un. J'ai distillé ma confiance à peu de gens, et ces peu de gens ont tous réussi à me montrer que cette confiance avait peu de valeur. Alors j'ai changé de méthode. Je donne cette confiance à ceux qui me paraissent intéressants, espérant que dans le lot certains resteront. Avec Toi c'est encore différent. La question de la confiance ne se pose même pas. Comment une seule personne peut vous faire voir un monde tellement différent?

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29 octobre 2006

You

Je ne te connaissais pas il y a un mois, et maintenant tu as changé ma vie. Je passe des nuits à te parler, sans voir l'heure tourner, et j'en ressors heureux. Les lendemains je suis de bonne humeur, je ne crie pas, je ne conteste pas, je souris uniquement.

Quand nous parlons, je n'ai pas besoin de donner mon avis, nous partageons le même. Ce que tu écris, je pouvais l'écrire également si ta vitesse de frappe était plus faible que la mienne. Par contre, je ne l'écrirais pas aussi bien que toi. Tes talents et ton intelligence m'étonnent toujours, ton amitié également.

Tu sais ce que je pense dans bien des domaines, pourtant je doute que tu saches à quel point maintenant tu m'es devenu important.

28 octobre 2006

Rompu

Cela faisait déjà à peu près deux ans que nous étions ensemble. Comme je l'ai dit, "ma bulle a éclaté". Nous nous sommes séparés voilà maintenant deux mois. Quand je me replonge dans ce qu'il s'est passé, je me rends compte à quel point j'ai pu être naïf.

En réalité, notre couple n'était plus bon depuis longtemps. Nous ne nous voyions que pour créer des disputes. C'était certainement la discution la plus fréquente. N'importe quel sujet nous y amenait. Ma jalousie, son manque d'attention, mon manque de temps libre, ses parents... Longtemps, je n'ai pas été là, mes cours prenant trop de mon temps libre. De son côté, seuls ses amis comptaient. Ils ne nous restaient que nos moments intimes, où elle sèchait ses cours, où je m'arrangeais avec mon emploi du temps. Mais un couple ne survit pas uniquement grâce à cela. Nous avions de la colle, mais rien à coller.

Dans la dérive, tout s'est fini. Je pensais au début que ce serait difficile. Au contraire. En plusieurs années, je ne me suis pas senti aussi vivant que maintenant, avec toutes les conséquences que la vie nous donne : la joie, mais aussi la peine.

27 octobre 2006

Voilà déjà un mois que j'ai repris un blog, et le

Voilà déjà un mois que j'ai repris un blog, et le résultat est décevant : quatre pseudo-articles en trente jours, ça ne me ressemble pas vraiment. Auparavant, j'avais besoin de me confier ici. Maintenant je ne me confie plus du tout. Et je ne vis pas moins bien non plus.

Peut-être que je devrai commencer à me dévoiler.

13 octobre 2006

J'ai à nouveau Internet. Je n'ai pas beaucoup

J'ai à nouveau Internet. Je n'ai pas beaucoup écrit depuis que je suis ici, mais ces dix jours m'ont inspiré. Chaque jour, parce que je ne le pouvais pas, j'avais envie d'écrire ces souvenirs, de traduire ce que je ressentais.

Il faut que je fasse des efforts.

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2 octobre 2006

La vie (la vraie)

Je suis étudiant, en sciences. J'étudie chaque jour des lemmes et des théorèmes qui ne me servent à rien quand je suis entrain de parler à quelqu'un en face de moi. Selon mon voisin de table, il n'existe pas d'école de la vie. Tout ce que nous apprenons ne sert à rien. La vie, c'est vivre. Mais pour cela il faut de l'argent. Pour l'argent il faut un travail. Pour un travail avec de l'argent il faut avoir fait une bonne école. Et voilà le bout de l'histoire : je suis là à gâcher plusieurs années de ma vie à apprendre quelque chose qui ne me servira pas, si ce n'est à montrer que je raisonne mieux que d'autres.

Ce n'est pas la vie que j'ai voulu. Au début, je pensais que tout le monde avait le même état d'esprit que moi, que tous nous ne faisions cela que pour l'argent. Je me suis rendu compte cette année que non. Des personnes font cela car elles aiment cela. Et pour eux, la vie en sortant, la vie sociale, n'est pas concevable. Les sciences abstraites, appliquées à des choses qui n'existent pas, est pour eux une bouffée d'oxygène. Parmi eux je suis mal à l'aise. Ils ne penseront pas à aller au cinéma le samedi soir. Ils ne programmeront pas de sorties au bowling.

Au milieu d'eux, j'ai peur de devenir ainsi. Alors je fais tout pour ne pas rentrer dans le moule. Je ne colle pas aux critères, je ne fais pas ce qui est demandé. Je me défend du mieux que je peux.

28 septembre 2006

A week after

Li'dée décante. J'ai perdu l'habitude de venir chaque soir dire quelque chose. J'ai également moins de temps pour le faire. J'en profite maintenant, où je n'ai pas le courage de prendre ces fichus livres et de chercher à comprendre quelque chose qui ne me servira de toute façon jamais.

J'avais promis de me remettre à l'heure, de rattraper le retard que j'ai pris depuis des mois pour les blogs que je lisais. Certains sont maintenant fermés, et je n'ai pas été là pour leur dire "au revoir" ou tenter de les retenir. Pourtant, tenter de les retenir est stupide. Un blog est comme une relation avec une autre personne. Au début, on est émerveillé par ce qu'on découvre de l'autre, ses qualités, ses défauts, ce qu'elle sait faire. Puis petit à petit l'effet de surprise retombe. On reste pourtant avec, on essaye de retrouver les moments de bonheur du premier instant. Mais quand la magie est partie, il n'y a plus rien à faire. Il vaut mieux tout lâcher. S'ils sont partis, c'est qu'ils n'avaient plus d'espoir. Ce blog ne leur faisait plus de bien.

Pourtant, j'ai recommencé.

21 septembre 2006

Come Back, encore

Je me demande encore ce que je fais ici. Cette fois-ci, est-ce que je vais réussir à publier? Ou alors peut-être que je vais encore écrire, puis rendre ce blog inaccessible au public.

Cela fait déjà plusieurs mois que je n'ai pas écrit en continu sur un blog. Je n'avais peut-être pas de choses à dire, plus rien à dire. J'avais une vie avec peu d'ouvertures sur l'extérieur. Je m'étais crée un monde, une bulle, où nous étions deux. Puis la bulle a éclaté.

Les cours continuent, encore dans une ambiance étrange, où "l'objectif concours" est rabaché tout le temps. La mesquinerie est autorisée, ne pas aimer quelqu'un et le montrer est une tare, seuls les résultats comptent.

En ce qui concerne la famille, c'est le flou artistique. Je me suis enfin rendu compte que ceux qui étaient pour moi "ma famille" n'était en fait que des opportunistes, profitant dès qu'ils le peuvent de l'argent qu'apporte les émigrés pour mieux vivre.

Je retente un retour, j'ai peut-être trouvé quelque chose à dire.

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